La stratégiste de Goldman Sachs, Sharon Bell, prévoit une poursuite de la hausse des actions européennes, en visant un Stoxx 600 à 430 points en fin d’année (soit un potentiel de 5% sur le niveau actuel).
Certes, la valorisation des Bourses européennes est élevée avec un PER estimé à 17,9 pour les profits attendus dans les douze prochains mois. Mais des politiques publiques sont en soutien et la prime de risque reste élevée grâce à la faiblesse des taux d’intérêt.
Des flux d’épargne venant des gérants multi-actifs devraient s’orienter vers la Bourse dans les mois à venir et vers les actions européennes en particulier, réputées plus sensibles à la conjoncture.
Goldman Sachs anticipe une hausse des profits des entreprises de 40% cette année et de 12% l’an prochain. Cela malgré un euro fort anticipé à 1,28 dollar dans le courant de l’année. La hausse des cours viendra désormais de la progression des profits, sans que les multiples augmentent davantage.
L’experte de la banque d’affaires privilégie des valeurs décotées et cycliques, portées par la dynamique de reprise (PIB attendu en hausse de 6,5% cette année), des taux d’intérêt orientés à la hausse et la faible exposition des investisseurs sur ce compartiment de la cote.
Les conditions financières sont favorables, la courbe des taux devient plus pentue, le taux d’épargne élevé soutient la consommation, les perspectives d’inflation sont orientées à la hausse tout comme le prix des matières premières.
Surtout, l’écart de valorisation demeure extrême entre les valeurs décotées («value») et les actions de croissance («growth»). La prime de PER à douze mois du quintile le plus cher sur le quintile le moins cher ressort à 150% (plus haut à 200% en mars dernier et plus bas à 70% touché deux fois depuis trente ans).
Deux principaux risques sont mis en avant : l’un à court terme lié l’ampleur de l’épidémie, l’autre à plus long terme lié aux difficultés structurelles (vieillissement de la population, faible inflation, faible productivité, hausse de la dette publique).
La stratège préfère le secteur bancaire, l’énergie, les matériaux, la santé, l’aéronautique, le luxe. Les biens de consommation courante, les utilities, les télécoms, la distribution, les cosmétiques sont «sous-pondérés».
Elle propose un panier de valeurs exposées à la reprise économique et un autre avec des actions de sociétés qui profiteront des nouvelles dépenses d’infrastructures prévues dans le plan européen.
Le panier sensible à la reprise contient notamment les actions Renault, Volkswagen, Arcelormittal, Solvay, Arkema, Eiffage, AB InBev, Airbus, Thales, Rexel, Atos, Orange, Nokia.
Le panier lié aux dépenses d’infrastructures comporte des valeurs comme Air Liquide, Saint-Gobain, Vinci, Bouygues, Eiffage, Worldline, Legrand, Alstom, Nexans, Capgemini, Atos, SAP, Engie, etc.
Un troisième panier contenant des entreprises liées aux énergies renouvelables a déjà connu un parcours flamboyant en 2020. Il affiche une prime de valorisation de 70% sur le marché.
Celle-ci est en partie justifiée par un rythme de croissance deux fois plus élevé et par des flux croissants vers la gestion ESG (Environnement, Socail, Gouvernance).
Les valeurs françaises sélectionnées dans le panier par Goldman Sachs sont Air Liquide, Engie, Neoen, Nexans.
Parmi d’autres actions européennes du panier, on trouve EDP Renovaveis, Enel, Iberdrola, Linde, RWE, Siemens Gamesa, Verbund, Vestas, etc.
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