Cette technologie est le fruit des longs travaux du LPCNO (Laboratoire de physique et chimie des nano-objets), qui réunit les compétences de l’Insa Toulouse, du CNRS et de l’université Paul Sabatier.
On précise que cette dernière ne doit pas être confondue avec la méthanisation : la méthanation consiste en la conversion d’hydrogène en méthane par réaction avec monoxyde de carbone ou CO2. En d’autres termes, il s’agit pour Teréga d’essayer de produire un méthane de synthèse qui puisse être injecté dans ses réseaux.
« En plus d’être renouvelable, ce nouveau gaz découle d’un mode de production qui permet de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. En effet, le procédé de méthanation par lequel il est conçu permet de valoriser le CO2 issu d’autres procédés, comme la méthanisation par exemple », expose Teréga.
Sur le sujet, l’entreprise a participé ou participe à une poignée de projets menés par des laboratoires, ainsi qu’à deux projets d’industrialisation grandeur nature. Elle a ainsi apporté sa contribution au démonstrateur de « power to gas » Jupiter 1000 (avec GRTgaz) et, dans le cadre d’un projet « CO2Meth », travaille à étudier les problématiques d’injection de méthane de synthèse dans le réseau de transport, ainsi que l’intégration du procédé de méthanation dans un système multi-énergies, ce qui pourrait plus tard conduire à la création du « plus gros démonstrateur européen de méthanation biologique » du côté de Lacq.
Ce partenariat vise à développer « en co-maturation » cette nouvelle technologie, née au laboratoire de physique et chimie des nano-objets (LPCNO – INSA Toulouse, CNRS, Université Toulouse III – Paul Sabatier). Méthamag « est un nouveau procédé de méthanation basé sur l’utilisation de l’induction magnétique permettant de répondre aux enjeux de stockage des sources renouvelables d’énergie tout en affichant des rendements énergétiques bien supérieurs aux autres systèmes », explique l’entreprise.
« Le principe est d’utiliser l’induction magnétique pour activer une réaction catalytique, ici la méthanation, ce qui permet d’une part de pouvoir démarrer quasi instantanément la réaction, et donc d’être adapté à l’intermittence, et d’autre part de ne chauffer que le catalyseur et donc d’être efficace sur le plan énergétique », résume Bruno Chaudret, chercheur du CNRS et directeur du LPCNO.
« Cette solution innovante est le fruit d’un travail collaboratif nourri par des motivations communes qui concrétise une nouvelle fois notre engagement en faveur des nouvelles énergies de demain », a déclaré Dominique Mockly, P-DG de Teréga, à l’occasion de la signature de ce partenariat.
Pour l’opérateur gazier, c’est donc encore un nouveau pas en avant dans la transition énergétique.
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