Créé il y a plus d’un an par des militants écologistes de l’agglomération de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise), le collectif O’Watt Citoyen (OWC) s’est lancé dans un défi d’énergies renouvelables partagées, financées par des fonds citoyens (avec l’aide de la Région). Une sorte de coopérative d’énergie propre redistribuée ensuite à proximité est ainsi née.
À l’issue d’un vote à l’unanimité lors de son dernier conseil municipal de 2020, la Ville de Pontoise a décidé d’entrer au capital de cette coopérative.
« Elle assure la promotion et la communication de projets développant les énergies renouvelables et en garantit la maîtrise d’ouvrage complète : financement, études et exploitation », a expliqué Léna Moal-de Bourmont, adjointe au maire de Pontoise, en charge de la mobilité et de la transition écologique.
Tout comme la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, les communes de Cergy et de Vauréal, la sous-préfecture du Val-d’Oise a souhaité contribuer au développement de ce collectif en acquérant dix parts sociales d’une valeur de 100 € chacune, soit pour un montant total de 1 000 €.
« Dans une période de contrainte budgétaire pour les collectivités territoriales et alors même que ces dernières doivent s’engager dans le développement des énergies renouvelables sur leur territoire, le financement participatif citoyen peut être une réponse et faciliter ainsi la réalisation d’équipements de production des énergies renouvelables.»
Pontoise peut donc envisager le financement de nouveaux panneaux photovoltaïques sur les toits de certains bâtiments. « C’est un bon premier pas », a réagi Bénédicte Ariès, conseillère municipale d’opposition (EELV) du groupe (DVG) Pontoise écologique et solidaire, membre fondateur de la coopérative O’Watt Citoyen.
« Le deuxième pas pour la Ville serait d’envisager de produire de l’énergie renouvelable sur tous les toits de son patrimoine immobilier, comme celui de l’école Ludovic-Piette, qui est actuellement en pleine rénovation. Ce n’est rien du tout à installer : il faut juste y penser… », a ajouté Bénédicte Ariès.
« Des sites sont d’ores et déjà identifiés et sûrs pour accueillir des centrales photovoltaïques », a répondu Léna Moal-de Bourmont.
« Cela pourrait concerner des petites copropriétés à toit plat ou des associations syndicales libre (ASL) de lotissement comme aux Maradas et aux Louvrais », indique, par ailleurs, le collectif de gauche Pontoise Ensemble. O’ Watt citoyen intervient déjà en conseil du projet de production d’énergie électrique sur les toits des Hauts-de-Marcouville avec un collectif d’habitants du quartier.
À lire aussi
« Ce serait un bon exemple, de la part de l’État, si le toit de la sous-préfecture, qui abrite l’architecte des bâtiments de France (ABF), était recouvert de panneaux photovoltaïques », a remarqué, quant à lui, Gérard Seimbille, le président du groupe Vivre à Pontoise.
« Je dis chiche », a souri Stéphanie von Euw.
Le Maroc a mis en place "un plan ambitieux de développement" comprenant une centaine de…
Le ministre de l'Education nationale, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur, Saaid Amzazi, a…
RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité français, gère le réseau électrique français. Il…
Chiffres-clés 2020 : Publication du rapport « La transition énergétique territoriale, créatrice de valeur(s) et moteur de…
dimanche, 28 février, 2021 à 15:27 Ouarzazate – Le ministre de l’Education nationale, de la…
Le ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la…
This website uses cookies.